Union Apicole Ornaise

2013 Cours de perfectionnement

2013 cours de perfectionnement

Bonjour à tous,
Samedi 20 avril 2013 19 stagiaires et les 3 moniteurs étaient présents pour cette première séance du cours de perfectionnement.
La première heure passée en salle a permis diverses présentations dont  l’ensemble des 5 cours, leurs buts ainsi que l’esprit dans lequel  ils seraient dispensés. Le petit matériel d’élevage, son utilité, ses spécificités, les modifications à apporter au cadre d’élevage pour permettre son utilisation facile mais aussi  la protection  des cellules par les cages rondes ou bigoudis, 2 modèles de ruchettes de fécondation, un starter à fabriquer facilement soi même à partir d’une simple ruchette 6 cadres ou encore la fabrication non moins facile d’une « éleveuse » à partir de 2 ruchettes accolées.
Chacun a pu se présenter brièvement, ce qui a permis de révéler à la fois les petits cheptels détenus et l’importance des mortalités subies depuis la saison 2012.
Au programme de la séance : La recherche des reines sur les cadres et par tapotement et leur marquage avec entraînement  préalable sur les faux bourdons. La confection d’un paquet d’abeilles (abeilles seules)  et celui d’un essaim nu (abeilles avec leur reine) Ces exercices étant plus ou moins incontournables pour exercer l’élevage de reines.
2 groupes de taille à peu près équivalente sont constitués.
La plupart des reines sont trouvées sur les cadres et marquées. Les  (encore rares) faux bourdons de la saison sont marqués par les élèves. Ou l’on se rend compte que l’opération n’est pas facile et même déraisonnable avec des gants !
Un paquet d’abeilles est ponctionné par tapotement à partir d’une colonie légèrement métissée. Obtenu avec l’entonnoir à abeilles qui permet aussi de peser, on sait que 1 kilo 500 d’abeille a été prélevé. Ce paquet d’abeille servira à peupler le « starter » qui recevra le cadre d’élevage en fin d’après midi. Nous pourrions aussi introduire une cellule, une reine vierge ou fécondée avec une très forte probabilité de réussite.
Un essaim nu est obtenu de la même manière sur la meilleure colonie du rucher. Il est conditionné dans une boîte à essaim grillagée en attente de son utilisation en fin de journée. La reine a été introduite seule dans une cage sans nourriture, suspendue au milieu des abeilles.
L’autre groupe aura lui aussi recherché et marqué les reines du rucher et confectionné un essaim nu mais sans entonnoir à abeilles, en appréciant le poids des abeilles sur les cadres et en les secouant ainsi que leur reine,  directement dans une ruchette munie de 6 cadres gaufrés.
Enfin une colonie assez développée avec près de 5 cadres de couvain a été installée dans l’éleveuse. Dans l’une des ruchettes accolées a été placée la reine avec son couvain operculé. Le côté orphelin accueille quant à lui 2 cadres de couvain ouvert (dont le rôle est d’attirer les nourrices) au milieu desquels on placera le cadre d’élevage  24 à 36 heures après le greffage.
Préparation à l’élevage : Retour sur la meilleure colonie du rucher qui a donné un essaim nu à qui nous empruntons 2 cadres qui comportent du couvain ouvert et qui sont apportés en salle pour la séance du transfert de larves (greffage)
Une goute d’eau minérale enrichie d’un tiers de gelée royale environ est placée au fond des cupules.  Puis c’est le fameux transfert de larves redouté, qui n’est autre en fait qu’un simple geste technique qu’il suffit de répéter suffisamment pour le maîtriser. Chacun s’y essaye il s’agit de choper celles qui se rapprochent de la taille idéale et qui s’avèrent presque toujours trop grosses ! Nous verrons bien ce que cela donnera, la température est assez fraîche et nous nous sommes attardés. Il est temps de confier le cadre d’élevage au starter, de remiser ce dernier dans le bâtiment, au frais (pas difficile) Les 2 cadres de couvain empruntés sont bien sûr rendus à leur propriétaire.
Il est déjà tard, certains doivent rentrer. Pourtant l’après midi déjà bien rempli n’est pas complètement terminé. Il nous reste à introduire les essaims au rucher de Macé.  C’est ce que nous faisons avec la dizaine de personnes restées mobilisées jusqu’au bout. La ruchette est simplement posée et ouverte. L’essaim nu en cagette est introduit dans 3 élément miniplus avec chacun 6 cadrons. Pour tenir compte du poids de l’essaim de 1 kilo 400 (inférieur de 2 à 300 grammes à ce que nous aurions souhaité) l’un des éléments a des cadrons bâtis, les 2 autres corps ont des cadrons gaufrés. Si l’essaim construit vite comme nous l’espérons, un 4 ème corps sera ajouté. Bien entendu les nourrisseurs des 2 essaims sont pourvus de sirop. Nous pourrons dans en second temps diviser le potentiel réalisé en autant de fois 2 cadres de couvain et un cadre de provision, pour constituer des unités capables d’élever chacune une reine.
Suite de l’opération de greffage :
J’ai attendu lundi midi pour contrôler le résultat de notre premier greffage : 15 cellules ont été prises en compte, 12 sur la barrette supérieure et seulement 3 sur la barrette inférieure, ce qui est probablement dû à la taille un peu faible de l’essaim. Pas si mal compte tenu des circonstances et même idéal pour  l’éleveuse si nous voulons avoir un produit de qualité. Le cadre d’élevage a été glissé entre les 2 cadres de couvain ouvert dans le compartiment orphelin.

Raymond Daman

      
Présentation du matériel


Premiers pickings


Confection du paquet d’abeilles


Choix des larves


Ambiance studieuse


Préparation du Mini-Plus

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